Etant une composante majeure du bilan comptable d’une entreprise, les capitaux propres sont les ressources financières (hors dettes) dont dispose une entreprise. Le capital social de départ, les réserves légales et statutaires (bénéfices antérieurs non distribués) et le report à nouveau (bénéfices antérieurs non distribués et non mis en œuvre) les constituent.
Comment ça marche ?
Ils apparaissent dans le passif du bilan comptable. Les actionnaires peuvent décider de les augmenter lorsque ces derniers décident la mise en réserve des bénéfices plutôt que leur redistribution sous forme de dividendes. Le fait, pour une entreprise de posséder des capitaux propres élevés limite le risque de faillite. En sécurisant les créanciers, ils permettent à la société d’emprunter à des taux avantageux. En revanche, lorsqu’ils sont négatifs, c’est que la dette dépasse celle du patrimoine. Les créanciers n’étant plus assurés de récupérer leurs capitaux en cas de faillite, l’entreprise emprunte alors à des prix plus élevés.
Mode de calcul
La méthode la plus simple est de défalquer les dettes du patrimoine de l’entreprise selon la formule :
Capitaux propres = patrimoine de l’entreprise – dettes
Que faire en cas de capitaux propres négatifs ?
Obligées par la loi à détenir un montant minimal de capitaux propres au moins égal à la moitié du capital social, les entreprises doivent procéder à une assemblée générale pour trouver des solutions afin de régulariser sa situation dans les deux ans ou dissoudre l’entreprises. Pour les reconstituer, il est possible de procéder à une augmentation de ce capital (souvent la meilleure solution), d’en faire une réduction (par incorporation des pertes) ou de laisser les bénéfices dans les entreprises (ne pas les redistribuer).
Fonds propres et capitaux propres, quelles différences ?
Il n’y a aucune différence entre les deux. Ils désignent tous le deux la valeur de l’entreprise en comptabilité. Les deux termes sont de ce fait, couramment utilisés.