La sous-traitance comptable réduit le coût affecté à un dossier et génère un gain de temps de production.
Il ne faut pas sous-traiter si :
- Les ressources internes sont inoccupées, ou en surnombre
- La rentabilité globale de la tenue comptable est bonne. Disons que l’on ne prévoit ni croissance, ni évolution des prestations proposées, et que l’on compte céder à court terme.
On peut l’envisager lorsque :
- On met en œuvre une stratégie de repositionnement et développement. Dans ce cas, la sous-traitance comptable est la première étape qui va permettre en quelques mois de réduire significativement les coûts de production et surtout de libérer du temps de collaborateurs. Ce temps va pouvoir être réaffecté progressivement à de nouvelles missions, à un meilleur accompagnement des clients actuels, et finalement à plus de croissance et de meilleures marges.
- De façon plus ‘tactique’, pour variabiliser ses coûts, dans le cas d’un gros dossier inattendu, ou d’une absence de longue durée.
La sous-traitance conduit à deux types de gain
- Le boni sur le dossier : les coûts affectés au dossier sont réduits de façon importante. Le dossier va donc générer un boni.
- Les heures libérées et réaffectées : de nombreuses heures d’assistant et de chefs de mission sont dégagées des dossiers. Elles sont affectables sur de nouvelles missions. Il suffit en général de réaffecter ces heures sur de la production à 50%, pour que l’opération demeure rentable.