Sous réserve d’être éligibles, les entreprises sont en droit de bénéficier de nombreuses aides de différentes nature. Il existe les aides à la création, les aides à l’embauche ou encore les aides au développement.
Les aides à la création d’entreprise
Depuis plusieurs années, l’État accorde son aide aux entrepreneurs souhaitant créer ou reprendre une entreprise. Font notamment partie de ces aides :
- L’ACCRE (Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d’Entreprises) qui a été mise en place afin d’aider les créateurs ou repreneurs d’entreprise en leur permettant de bénéficier d’exonération de certaines cotisations sociales pendant 12 à 24 mois.
- L’ARE (Aide au Retour à l’Emploi) permet aux demandeurs d’emploi d’être indemnisés tout en cumulant leur rémunération sur la société créée.
- Les concours régionaux et les concours « Talents » qui permettent également de récompenser certains créateurs d’entreprises en fonction de leur projet.
- Les micro-crédits à des conditions avantageuses, parfois sans intérêts grâce à des prêts d’honneur par l’ADIE par exemple, ou encore d’un garant financier comme BPIFRANCE.
- Le crédit d’impôts pour la reprise d’une entreprise par ses salariés.
Ces aides sont une infime partie des aides disponibles à la création auxquelles se rajoutent notamment :
- Le NACRE (Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise)
- L’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise)
- Les réseaux de Business Angels
- Les aides aux commerces de proximité pour ne citer qu’eux.
Les aides à l’embauche
L’embauche de salariés fait l’objet de multiples aides en évolution selon les gouvernements en place. L’embauche d’apprentis permet notamment de bénéficier d’aides (crédit d’impôt, exonérations de charges sociales), même si les conditions sont désormais plus restrictives et limitatives.
Selon différents critères (âge, salaire…), des réductions des charges sociales sont possibles pour certains salariés. La réduction Fillon par exemple permet une réduction de charges sociales patronales. Plus la réduction diminue, plus le salaire augmente, jusqu’à être supprimée quand le salaire atteint un certain montant.
Afin d’aider l’embauche des personnes en difficulté d’insertion professionnelle, des contrats spécifiques tels que les CUI (Contrat Unique d’Insertion) et les CIE (Contrat Initiative Emploi) ont également été créés. Ces contrats aidés bénéficient par railleurs d’exonération partielle de charges sociales patronales et d’aides financières versées à la société employant le salarié.
Les aides au développement de l’entreprise
Afin de soutenir les entreprises dans leur croissance, des crédits d’impôt tel que le CICE (Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi) ont été mis en place. En 2017, ce crédit d’impôt représente 7 % du montant des salaires ne dépassant pas l’équivalent de 2,5 SMIC.
On peut aussi notamment citer d’autres crédits répondant chacun à des exigences particulières, à savoir :
- le crédit d’impôt recherche
- le crédit d’impôts pour formation du chef d’entreprise
- le crédit d’impôt pour dépenses de prospection commerciale
- ou encore le crédit d’impôt famille
Une grande partie des aides disponibles peuvent être consultées sur différents sites internet tels que les-aides.fr ou encore aides-entreprises.fr, lesquels classifient les aides par région et selon leur nature. Le dirigeant d’entreprise a donc la liberté de solliciter toutes les aides financières dont il souhaite.